30 : mes impressions sur le Kelbook

Publié le par Guillaume THOMAS

Dans une précédente note j’ai promis que je ferai un retour sur la lecture du Kelbook.
J'ai lu ce livre avec beaucoup de plaisir. L'histoire est captivante. On s’imagine au cœur de l’action surtout pendant la période où Kelkoo a réussi à conquérir l’Europe. Quand j’ai fini le livre, j’ai eu envie de rédiger ma lettre de démission pour me consacrer à 100% à aladom... mais je vais attendre un peu…

Quand on hésite à se lancer et qu’on se pose des questions sur sa capacité d’entreprendre, ce livre fait bien réfléchir. Je me pose des questions en particulier sur les 3 points suivants :
1) Est-ce qu’une telle réussite implique forcément des sacrifices. Kelkoo a fait des dégâts sur la vie personnelle de plusieurs membres de l’aventure. Est-ce qu’on peut éviter cela ?
2) Qu’est ce qui différencie un projet qui marche d’un projet qui plante? Au début du livre on parle des concurrents français de Kelkoo comme Toobo, BuyCentral, Lenégociateur et Promoselec qui ont disparu rapidement. Qu’est ce qui fait la différence entre une success story et un plantage. Peut-être que Julien Codorniou et Cyrille de Lasteyrie pourraient faire un tome 2 : « Ils ont planté leur Start-up ». Ceci permettrait de mettre en parallèle les deux scénarios…
3) Est-ce que le scénario d’une succes story est obligatoirement création puis levée de fonds puis revente ? Faut-il obligatoirement être un mercenaire ? Pour ma part, j’opte plutôt pour une démarche sur du long terme… On pourra en reparler…

En tout cas, je retiens les 10 leçons de la fin du livre que je vais essayer d’appliquer à mon projet:
Leçon #1 : construire la meilleure équipe, qu’importe le prix
Leçon #2 : privilégier l’envie et l’esprit d’équipe
Leçon #3 : la passion comme seul moteur
Leçon #4 : ne pas avoir peur d’être ambitieux
Leçon #5 : bien choisir ses investisseurs
Leçon #6 : ouvrir son capital
Leçon #7 : agir vite
Leçon #8 : la qualité de service avant tout
Leçon #9 : les coûts, les coûts, les coûts
Leçon #10 : provoquer la chance

Pour le moment, je traine un peu des pieds avant d'appliquer la leçon #7... mais bon, je vais partir 2 semaines en vacance. C'est promis à mon retour, ça va bouger...

Publié dans Création d'entreprise

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T
BOnjour, je penses que tu te poses les bonnes questions, je vais essayer de te faire partager mes éléments de réponse:1) Est-ce qu’une telle réussite implique forcément des sacrifices.    Si tu considère que ne penser plus qu'à ça la nuit comme le jour (forcément au détriment de quelques désagréments) alors oui.Je crois aussi que être en couple est un sérieux atout, parce que on doit pouvoir se "reposer" sur quelqu'un à des moments et ça permet aussi d'avoir une sorte de garde-fou pour être capable de durer assez longtemps. Maintenant il faut voir la création comme un projet d'équipe, parce que ça va être une épreuve pour la famille, qui va renforcer ou faire apparaitre des faiblesses.2) Qu’est ce qui différencie un projet qui marche d’un projet qui plante? Je dirai l'équipe, la soif de réussir l'attitude et la chance. 3) Est-ce que le scénario d’une succes story est obligatoirement création puis levée de fonds puis revente ? Faut-il obligatoirement être un mercenaire ? Peut-être pas, on vient d'augmenter notre capital à 600 k€ sans investisseur, c'est plus long et ça fait deux fois plus de travail mais on a toujours 100% du capital pour nous. L'avenir dira si on a bien fait.
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J
Merci pour cette belle note :)
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V
Good luck man et merci pour cette note !!!!
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E
J'ai vécu dans une startup dans le domaine de l'édition de logiclel, dans la même ville ou est né Kelkoo. Amusant on a vu passé des CVs qui ont fini chez Kelkoo. La startup ou je suis passé, a pas eu le meme destin. Elle a été racheté mais pour 0 euros :-(.Je dirais que la leçon #1, est une des plus difficile. Bien recruter dans un laps de temps court est très diificile et peu couter très chers en temps et argent ....j'ai vécu cela.La #5 est clairement un atout de réussite, avoir des investisseurs entrepreneurs et à l'écoute, c top ! ... mais rare.La #6, c'est le fameux adage : mieux vaut avoir 3% de bcp que 100% de rien.... Mais avec 3% de rien, on peut vite te mettre dehors aussi. Faut accepter cette regle du jeu qd on a créer sa propre société avec des investisseurs.Pour l'instant, j'en suis à dans l'ordre de mes priorité : #3, #8, #9, #7 (mais pas assez), #4, #10#6 et 5 peut etre, idéalement d'abord investisseur privé et dans 3 ans, les autres. ... Quant au #1, les meilleurs pour mon projet en fct de la croissance Oui, mais pas à n'importe quel prix.Pour l'instant après y que les cons qui changent pas d'avis ;-)  
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